Page 8 sur 8 OrganisationAvec 34% des voix aux dernières élections prud'homales (décembre 2008), la CGT est la première organisation syndicale de France en audience, mais deuxième derrière la CFDT en termes d'adhérents revendiqués (873 000), avec près de 711 049 adhérents (2004) [1] La CGT comprend 22 000 syndicats ou sections de base, regroupés en 33 fédérations professionnelles, dont les plus importantes sont celles des cheminots, de la métallurgie, des Mines-Energie, des PTT, de la Santé, et des Transports. La CGT compte aussi deux unions, des ingénieurs, cadres et techniciens (UGICT) et des retraités (UCR), ainsi qu'un Comité national de lutte et de défense des chômeurs. Elle est divisée en 857 unions locales (UL), 96 unions départementales (UD), regroupées en 21 comités régionaux interprofessionnels. Les régions les plus importantes sont l'Île-de-France, le Languedoc-Roussillon, le Nord-Pas-de-Calais, les régions PACA et Rhône-Alpes. Les instances dirigeantes de la centrale sont le Bureau confédéral (12 membres) et la commission exécutive (54). Le bureau est élu au sein de la commission exécutive par le comité confédéral national (CCN, 300 membres), qui réunit trois à quatre fois par an les représentants des départements, régions et fédérations et qui constitue le "parlement" de la CGT. La structuration de la CGT va etre réorganisée. Avec 30 fédérations, la CGT en a le double de la CFDT avec un découpage hérité de l'histoire qui est peu cohérent. La multiplicité des syndicats de base fait que beaucoup d'entre eux sont trop petits pour avoir un fonctionnement satisfaisant. Après la réforme des cotisations votée au congrès de 2006, la clarification de ses structures est en route.
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